Les blessures de l’âmes et leurs masques
Je crois personnellement au fait que nous choisissons notre famille, nos parents, de ce fait nous allons choisir des parents qui vont nous aider à guérir nos blessures.
L’âme quand elle s’incarne lors de la conception est déjà porteuse de blessures. Avant même de naître, notre âme est attirée vers l’environnement et la famille vers laquelle nous aurons besoin lors de notre vie.
Cette attirance est déterminée parce que nous n’avons pas encore réussi à vivre dans l’amour et dans l’acceptation.
Les futurs parents eux aussi ont à apprendre de leur futur enfant. Ce qui nous amène à dire que les parents et les enfants ont en général les mêmes blessures à travailler.
Une blessure de l’âme c’est une vive douleur émotionnelle qui peut être ressentie au cours d’une relation, ou bien l’un de nos besoins essentiels n’est pas satisfait et nous réagissons en accusant ou en nous jugeant nous-mêmes ou l’autre.
Une blessure de l’âme peut également survenir lors d’un chaos émotionnel vécu seul, car nous ne sommes pas conscients à ce moment-là de ce qui fait si mal, il est donc difficile d’en parler.
C’est exactement à ce moment-là que s’enracine un sentiment de rejet, d’abandon, d’injustice, d’humiliation ou de trahison.
Ce sont donc les 5 blessures principales.
Blessure de rejet : action de rejeter, d’expulser, de repousser ou de refuser la présence de quelqu’un.
Blessure d’abandon : c’est une cessation. Abandonner une personne, la laisser tomber, ne pas assez ou ne plus vouloir s’en occuper.
Blessure d’injustice : un manque d’appréciation, de reconnaissance et de respect des droits et du mérite de chacun.
Blessure d’humiliation : se sentir humilié, se sentir abaissé, honteux, mortifié, vexé, dégradé surtout sur le plan physique.
Blessure de trahison : cesser d’être fidèle à quelqu’un ou à une cause, abandonner quelqu’un, manquer à une promesse, à un engagement.
La blessure se crée lors d’une expérience souffrante et non acceptée.
Ces blessures ont été éveillées, dès la conception ou en bas âge, avec nos parents ou toutes personnes ayant eu ce rôle. Elles seront réactivées tout au cours de notre vie tant qu’il n’y aura pas totale acceptation.
Lors de l’éveil de la blessure nous vivons une situation souffrante en tant qu’enfant, nous réagissons avec contrôle et impuissance, puis nous adoptons des comportements contraires à notre nature pour ne plus souffrir du manque de ses besoins non comblés.
Les blessures vont être réactivées tout au cours de notre vie tant qu’il n’y aura pas totale acceptation, c’est-à-dire tant qu’on n’acceptera pas de sentir la douleur associée à la blessure.
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