S’excuser c’est admettre ses torts ?
S’excuser lorsqu’on estime n’avoir rien fait de mal peut-être très difficile pour certaines personnes, mais voyons pourquoi cela reste important.
Je vais vous exposer un exemple personnel :
Mes deux filles jouent, et l’une d’un seul coup se plaint qu’elle a mal au ventre et accuse l’autre de lui avoir mis un coup de pied en jouant.
L’autre lui dit : « n’importe quoi, je ne t’ai pas fait mal ».
Les deux se chamaillent jusqu’à ce que j’intervienne.
Je demande si elle lui a présenté ces excuses, elle me dit que non, car elle estime ne pas lui avoir fait mal. Je prends donc le temps de lui expliquer que s’excuser ce n’est pas admettre ses torts, c’est admettre que l’autre ressente quelque chose de désagréable, c’est de ce fait respecter ce qu’il ressent.
En effet, elle ne peut pas savoir ce que sa sœur ressent, et peut-être que son pied l’a touché sans le vouloir, et peut-être pas.
Mais, ce qui compte, c’est de considérer ce que l’autre dit, et de rajouter si on le souhaite : « ce n’était pas mon intention ».
C’est un exemple que nous vivons quotidiennement. Je vous propose de prendre cinq minutes, essayer de vous rappeler la dernière fois qu’une personne vous a dit : « tu m’as traité ainsi », et vous avez immédiatement répondu : « non, ce n’est pas vrai ». Vous avez votre vérité, et l’autre à la sienne. Personne n’a raison, et tout le monde a raison. Parce que c’est votre vérité. Si vous voulez améliorer vos relations, alors, excusez-vous sincèrement, et laissez la possibilité à l’autre de ressentir ce qu’il a ressenti. Puisque pour lui, c’est réel.
Dans le sens inverse, si une personne vient s’excuser, n’oubliez pas qu’elle n’admet pas avoir tort, elle admet que vous avez été blessés. Elle vous respecte donc et respecte vos émotions.
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